Feminist Infrastructure

From Anarchaserver

Aims THF Fanzine Feminist Infrastructure

  • Create a fanzine in english and spanish about feminist infrastructure with a large perspective and a specific zoom into feminist tech infrastructure
  • Create narratives, radical imaginaries, and awareness raising about the current panorama of feminist servers and feminist infrastructure
  • Share fanzine in paper and digital at AWID forum 2021 in the context of the feminist hacklab space
  • Provide in various formats enabling third parties to edit and remix/translate it
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Thinking our feminist infrastructures based on stress points

Community infrastructure and feminist infrastructure share common points as well as some of the stresses that affect them.

We believe that both are based on processes or doing things in a speculative way. Both can also quickly explode, burst and disappear.

They involve techniques for life that allow the systemisation/establishment of certain processes that exist in ecosystems and which need to be documented, communicated and disseminated to keep them alive.

They tend to systematise/consolidate certain processes, absorbing techniques for life and sometimes use them to make appropriate technologies.

They direct certain needs/actions towards a number of resources designed to cover/answer them, bringing about various effects that we are, as yet, unable to track/read.

An infrastructure tends to (re)generate and (a)cumulate, and the alchemy that results from this stress must be periodically re-examined in order to drain or water/nourish it in time.

Stable infrastructures, or those in a beta stage, allow us to closely explore a paradoxical stress somewhere between ‘gaining’ autonomy and not ‘losing’ independence.

So, in themselves, they are open questions about how we can either continue with them – or live without them – and to what degree (or in what ways) we can make this possible together.

Pensar nuestras infraestructuras feministas desde los puntos de tensión

La infraestructura comunitaria y la feminista comparten puntos en común y algunas tensiones que las atraviesan.

Creemos que ambas se basan en procesos de hacer juntas de manera especulativa. Ambas pueden explotar, reventar, desaparecer rápidamente también.

Implican técnicas para la vida, tecnologías que permiten sistematizar/fijar ciertos procesos y que existen en ecosistemas que necesitan ser documentados, comunicados, circulados para así existir.

Tienden a sistematizar/sedimentar ciertos procesos, absorbiendo técnicas para la vida y haciendo a veces con ellas tecnologías apropiadas.

Orientan ciertas necesidades/acciones hacia algunos recursos pensados para cubrirlos/darles una respuesta, generando efectos varios que no sabemos aún cómo rastrear/leer.

Las infraestructuras tienden a (re)generar y (a)cumular, y hay que revisar con periodicidad la alquimia que se deriva de esa tensión, para drenar o regar/alimentar a tiempo.

Las infraestructuras estables, o las que están en beta, nos adentran en una tensión paradójica entre “ganar” en autonomía y no “perder” en independencia.

Así que en sí mismas son preguntas abiertas acerca de cómo podemos seguir con ellas o vivir sin ellas, y en qué grado (o de qué modos) lo hacemos posible juntas.

Repenser nos infrastructures féministes à partir des points de tension 

L'infrastructure communautaire et l'infrastructure féministe ont des points en communs mais aussi des divergences. Les deux types d’infrastructures sont basés sur des processus spéculatifs pour faire des choses ensemble. Les deux types d’infrastructures peuvent exploser, éclater, disparaître rapidement aussi.

L’infrastructure nécessite d’être pensée et développé, et puis elle a besoin d’être maintenue. Il est plus aise de développer que de maintenir. L’infrastructure communautaire et l’infrafem doivent se poser la question de la maintenance et de comment ne pas devenir asservis par leur propre infrastructure

L’infrafem se base sur des techniques pour la vie, et elle implique des technologies qui permettent de systématiser/fixer certains processus. Elles existent dans des écosystèmes qui ont besoin d'être documentés, communiqués, partagés pour exister.

Elles ont tendance à systématiser/sédimenter certains processus, absorbant des techniques pour la vie pour en faire des technologies appropriées et consenties.

Elles orientent certains besoins/actions vers certaines ressources destinées à les couvrir/répondre, générant souvent des effets que nous ne savons pas encore lire et interpréter.

Les infrastructures ont tendance à (re)générer et à (a)cumuler, et l'alchimie qui résulte de cette tension doit être revue périodiquement afin de drainer ou d'arroser/alimenter à temps.

Trop souvent l’infrafem devient visible quand elle cesse de fonctionner ou quand elle disparaît, comment établir des politiques de visibilité préventives qui participent de leur maintenance pour qu’elles ne disparaissent pas ?

Les infrastructures sont toujours instables, en phase bêta perpétuelle, elles nous font toujours osciller dans une tension entre "gagner" en autonomie et ne pas "perdre" en indépendance (et donc ne pas devenir trop dépendante de cette infrastructure).

Elles posent donc en elles-mêmes des questions ouvertes sur la façon dont nous pouvons continuer à les utiliser ou vivre sans elles, et dans quelle mesure nous rendons cela possible ensemble.